Resserrement de l’ouvrage « Jonathan Livingston le Goéland »

Plan de Jonathan le Goéland

 

Scène 1

  • Contenu :

Jonathan, à la consternation générale, ne peut se contenter de voler uniquement pour manger, comme les autres du clan. Son unique but dans la vie : améliorer sa technique de vol.

  • Registre émotionnel :

informatif

  • Justification :

Exposition de la situation.

Scène 2

  • Contenu :

Malgré ses efforts pour « rentrer dans le moule », sa nature profonde le mène à reprendre son entraînement et le résultat s’avère au-delà de ses espérances.

Premier nœud : décision de se conformer aux directives du clan

Deuxième nœud : grâce à la solution des ailes courtes, il revient à son envie de dépassement

  • Registre émotionnel :

Quête de l’aspiration profonde et quête de la solution pour se surpasser. Persévérance. Suspens.

  • Justification :

Première leçon existentielle : la vie ne se résume pas à se nourrir

Scène 3

  • Contenu :

Sa conviction et son envie de dépassement mènent Jonathan à atteindre des records de vitesse et à découvrir looping, tonneaux et autres figures.

  • Registre émotionnel :

Exaltation du dépassement de soi

  • Justification :

Exposition des exploits multiples et le bonheur que cela procure

Scène 4

  • Contenu :

La prouesse de Jonathan est considérée par le grand conseil comme une irresponsabilité suprême. Il est exclu de la communauté.

  • Registre émotionnel :

Déception

  • Justification :

Entre la vie terrestre et sa nouvelle « patrie », ses jours passés dans les falaises feront office de pont

Scène 5

  • Contenu :

Loin de ses congénères, Jonathan continue à apprendre. Grâce à sa maîtrise de soi, porté par les éléments, il se suffit à lui-même et n’en vit que plus intensément et pleinement jusqu’à ce que les goélands de lumière l’emmènent vers ce qu’il croit être le paradis.

  • Registre émotionnel :

Sérénité, élévation intérieure, regret de ne pouvoir partager ses découvertes.

  • Justification :

La solitude permet de se préparer à l’accession à l’autre monde

DEUXIÈME PARTIE

Scène 6

  • Contenu :

Jonathan parvient dans cet autre monde où ses congénères partagent sa façon de penser. Avec eux et avec Sullivan, son moniteur, il communique désormais par télépathie. Il réalise qu’il apprendra ici autant que sur terre dont le souvenir part en lambeaux.

  • Registre émotionnel :

Plénitude

  • Justification :

Jonathan s’avère un goéland exceptionnel

Scène 7

  • Contenu :

Discussion avec Chiang, l’Ancien, relative au paradis qui, selon ce dernier, n’existe pas tel qu’on l’imagine. Cette dimension consiste à être soi-même parfait.  Il lui explique aussi que la méthode consiste à cesser de se limiter à trois dimensions. Il lui apprend enfin à se téléporter avant de disparaître à tout jamais.

  • Registre émotionnel :

Enthousiasme à l’idée d’en apprendre encore davantage, sagesse de Chiang.

  • Justification :

Étape transitoire vers le grand vol menant à la connaissance du sens de la bonté et de l’amour.

Scène 8

  • Contenu :

Jonathan éprouve le besoin viscéral de retourner sur terre pour enseigner. Bien que son ami Sullivan soit sceptique, il confie ses élèves goélands à ce dernier

  • Registre émotionnel :

Nostalgie, conviction

  • Justification :

Une fois de plus, cette scène est une transition vers le retour de Jonathan sur terre.

Scène 9

  • Contenu :

Jonathan rencontre Fletcher Lynd, révolté d’avoir été exclu. Jonathan le prend sous son aile ( !), lui enseigne le vol en palier, mais surtout l’indulgence et le pardon.

  • Registre émotionnel :

Révolte, indulgence, pardon

  • Justification :

Nouvelle amorce avec la rencontre de Fletcher

TROISIÈME PARTIE

 

Scène 10

  • Contenu :

À Fletcher, se joignent d’abord 6 autres exclus

  • Registre émotionnel :

Soif de savoir,

  • Justification :

L’apprentissage ne se limite pas à la pratique. La compréhension du « pourquoi on le fait » est aussi importante.

Scène 11

  • Contenu :

Retour des exclus vers le clan. Mise en garde de l’Ancien aux 4000 membres de sa tribu. Curiosité d’autres goélands qui viennent, malgré la menace de l’Ancien, la nuit, écouter les leçons de Jonathan.

  • Registre émotionnel :

Persévérance malgré le rejet de la communauté, curiosité des autres goélands.

  • Justification :

Le cercle des curieux augmente.

Scène 12

  • Contenu :

Libération (ou guérison) de Maynard le paralysé. Ce qui suscite la curiosité d’une majorité de la communauté. Jonathan leur suggère de se départir de tout ce qui entrave leur liberté, y compris la loi du clan.

  • Registre émotionnel :

Bonheur de Maynard

  • Justification :

La proposition de rompre avec cette loi permettra à Jonathan de concrétiser son envie première : à savoir partager avec ses semblables sa compréhension du vol.

Scène 13

  • Contenu :

Accident de Fletcher qui fait le choix de continuer à enseigner à ses élèves.  Le clan constate que Jonathan l’a ressuscité tout en criant au diable !

  • Registre émotionnel :

Humour,  enseignement philosophique

  • Justification :

Jonathan, avant de disparaître, passe le flambeau à Fletcher.

Scène 14

  • Contenu :

C’est en enseignant que Fletcher éprouve de l’amour pour ses élèves. Dès lors, il s’engage sur la route qui le mènera à la sagesse.

  • Registre émotionnel :

Amour et compréhension

  • Justification :

Évolution de Fletcher.

JONATHAN LIVINGSTON LE GOÉLAND (Premier jet, brouillon)

Le soleil se lève, des milliers de goélands glanent des déchets de poisson jeté du bateau.

Au loin, Jonathan Livingston le Goéland s’entraîne sans relâche car la pitance ne l’intéresse que peu. La seule chose qui compte pour lui : améliorer ses techniques de vol !  Ce que personne ne comprend. Pas même ses parents ! Sa mère tente de le convaincre de se comporter comme les autres membres de la communauté.

Jonathan se contraint à adhérer à sa condition de goéland. Sans conviction néanmoins. Après quelques jours, le voilà à nouveau occupé à apprendre. À force de persévérance, ses efforts sont couronnés de succès puisqu’il atteint le record mondial de vitesse pour goélands. La vitesse est telle qu’il se disloque au milieu des airs et s’écrase sur la mer. Revenant à lui, il est déprimé par son échec et il envisage, dorénavant, de se résoudre à sa condition de pauvre goéland borné.

Regagnant la plage, LA solution fuse : replier ses ailes lui permettrait de résoudre ses problèmes d’aérodynamisme. Il teste sa nouvelle technique jusqu’au petit matin. Atteindre la vitesse limite le comble. Alors qu’il estime avoir accompli un record, il atterrit vers le Grand Conseil.

         « Jonathan, tiens-toi au centre en signe de honte, gronde l’Ancien ! »

Le jeune oiseau n’en revient pas. En signe de honte ? Alors qu’il vient de découvrir un nouveau sens à leur vie ?

Le voilà désormais exclu du clan. Ainsi, Jonathan s’en va passer le reste de sa vie, en deça des Falaises lointaines. Si la solitude ne lui pèse guère, le regret de n’avoir pu convaincre ses congénères le chagrine profondément.

Alors que, grâce à un entraînement assidu sur la durée, il a atteint une complète maîtrise de soi surgissent deux goélands de lumière.

         « Ton instruction de base touche à sa fin, voilà le moment de passer à la suite, suggère l’un des deux.

  • J’ai espéré ce moment toute ma vie. Je vous suis, répond Jonathan avant de s’élever avec eux dans l’obscurité du ciel. »

Au fur et à mesure de leur ascension, le corps de Jonathan prend la même apparence que celui des goélands de lumière. Bien qu’il se sente toujours goéland, son vol s’améliore déjà.  Les souvenirs terrestres s’effacent. Une douzaine d’oiseaux l’accueillent avec bienveillance. Il se rend rapidement compte qu’avec eux, il aura encore à apprendre autant qu’il a déjà appris à une différence près : tous aspirent à la même perfection.

Longtemps, Jonathan oublie la terre et le clan puis, un matin, les souvenirs remontent. Il interroge son moniteur sur la destinée des goélands du clan terrestre.

         « Sullivan, quelle est la destinée de mes anciens compagnons du clan ?

  • Le seul indice que je puisse te donner est que, je n’ai jamais rencontré un seul oiseau comme toi. »

Un soir, Jonathan ose questionner Chiang, l’ancien, sur l’essence du paradis.

  • Le paradis n’est ni un lieu ni un temps. Tu y accéderas grâce à la vitesse absolue, à l’omniprésence » répond l’Ancien avant de se téléporter.

Chiang souffle à Jonathan que la meilleure méthode consiste à se départir du corps limité à trois dimensions. Puis, l’ancien prépare son pupille à l’étape suivante : découvrir le sens de la bonté et de l’amour. Cet enseignement se poursuit jusqu’à la disparition du maître.

Au fil du temps, Jonathan est surpris de penser de plus en plus régulièrement à la Terre où il aimerait transmettre sa vérité. Malgré le scepticisme de son ami Sullivan, il regagne sa terre d’origine. Là, il fait la connaissance de Fletcher Lynd, un oiseau traité aussi durement qu’il le fut à l’époque. Après une première leçon existentielle, Fletcher accepte de bénéficier de l’enseignement de ce goéland éblouissant et resplendissant de bonté.

À Fletcher qui approche la perfection, se joignent six autres élèves. Jonathan leur explique notamment qu’ils doivent éliminer tout ce qui les limite. Qu’en brisant les chaînes de leurs pensées, ils briseront celles de leur corps.

Un mois plus tard, le moment est venu pour le petit groupe de revenir vers le clan. Bien qu’angoissés à cette idée, tous suivent Jonathan. Dès leur arrivée, l’Ancien interdit à la communauté de les approcher.

Malgré cette mise en garde, petit à petit, un nouveau cercle de goélands curieux vient écouter les théories de Jonathan.

Même Kirk Maynard, paralysé de l’aile gauche, se joint au groupe. Jonathan le guérit. Guéri, Kirk est si heureux qu’en volant, les cris qu’il pousse attroupent des milliers d’oiseaux. Jonathan en profite pour affirmer à la ronde que l’essentiel se résume à leur liberté. Ainsi, comprennent-ils que la loi du clan les limite.

Peu après, un accident se produit : en évitant un bébé oiseau, Fletscher s’écrase contre un rocher de granit. Blessé à mort, Jonathan le questionne sur ses ambitions. Fletscher souhaitant continuer à enseigner, son maître le ressuscite. Alors que la communauté juge cette action comme celle du démon, Fletscher et Jonathan se téléportent hors de portée des assauts des goélands courroucés.

Jonathan jugeant Fletscher prêt à reprendre son flambeau, il migre vers un monde supérieur.

Ainsi, par le biais de sa nouvelle mission, Fletscher s’engage-t-il sur la route menant à la sagesse.

JONATHAN LIVING LE GOÉLAND (2e jet, plus abouti)

À peine le soleil se miroite-il sur la mer que des milliers de goélands se disputent les déchets de poisson jetés par les bateaux de pêche.

Au loin, Jonathan Livingston le Goéland demeure solitaire. Contrairement à ses congénères, la pitance ne l’intéresse que peu. La seule chose importante à ses yeux : améliorer ses techniques de vol !  Aussi, s’exerce-t-il sans relâche. Dans son clan, nul ne comprend les questions existentielles que se pose cet oiseau peu ordinaire. Pas même ses parents qui tentent de le convaincre de se comporter comme les autres membres de la communauté.

« Fils, les vols planés ne te nourriront pas. D’ailleurs nos facultés de voler se destinent uniquement à glaner de la nourriture. »

Jonathan, docile, se contraint à adhérer à ce précepte. Sans conviction néanmoins. Après quelques jours, le voilà à nouveau occupé à tester toute sorte de techniques de vol. À force de persévérance, il parvient à atteindre des vitesses inimaginables. Sa jouissance n’est malheureusement que de courte durée. Au milieu des airs, il se disloque et s’abat sur la mer. Revenant à lui, dépité, il songe à renoncer à ses aspirations.

En regagnant la plage, non sans peine, il découvre combien la nuit peut être belle, paisible, silencieuse. Sa joie de voler dans le noir laisse émerger LA solution : replier ponctuellement ses ailes lui permettrait de résoudre ses problèmes d’aérodynamisme. Frémissant de bonheur, il teste sa nouvelle technique, jusqu’à atteindre des pics de rapidité extrêmes. Fier d’avoir accompli un exploit, il se réjouit de partager sa découverte avec ses congénères. À son arrivée, contrairement à ses attentes, le Grand Conseil ne l’acclame aucunement.

« Jonathan Livingston le Goéland, espèce d’irresponsable. Place-toi au centre ! Tu devrais avoir honte, gronde l’Ancien ! »

Le jeune oiseau en est abasourdi. Pourquoi aurait-il honte, alors qu’il vient de découvrir de nouvelles perspectives favorables à toute la tribu ?

Être placé au centre signifie aussi qu’il est désormais exclu du clan. Ainsi, Jonathan est-il contraint de passer le reste de sa vie, en deçà des Falaises lointaines. Si la solitude ne lui pèse guère, le regret de n’avoir pu convaincre ses congénères le chagrine profondément.

Grâce à un entraînement assidu et constant, il atteint une solide maîtrise de lui-même. Surgissent alors deux goélands de lumière.

« Ton instruction de base touche à sa fin. Voilà le moment de passer à la suite, suggèrent-ils.

  • Ma vie durant, j’ai espéré ce moment. Allons-y, répond Jonathan avant de s’élever avec eux dans l’obscurité du ciel. »

Au fur et à mesure de leur ascension, le corps de Jonathan étincelle de plus en plus. Se sentant toujours goéland, il vole déjà mieux que jamais auparavant.  Les souvenirs terrestres s’effacent. Une douzaine d’autres oiseaux l’accueillent avec bienveillance. Chacun d’eux aspirant à la même perfection de vol que lui, il apprend beaucoup, en leur compagnie.

Longtemps, Jonathan oublie la Terre lorsqu’un matin, les souvenirs remontent. Il interroge son moniteur sur la destinée des goélands du clan.

         « Sullivan, que deviennent les goélands du clan après leur passage sur la Terre ?

  • Le seul indice que je puisse te fournir est que tu es un être d’exception ! »

Un soir, Jonathan ose aborder l’Ancien.

         « Chiang, je suis presque convaincu que ceci n’est pas encore le paradis ?

  • Le paradis n’est pas un lieu et il ne se mesure pas en temps. Tu y accéderas lorsque tu auras atteint la vitesse absolue, l’omniprésence, répond l’Ancien en se téléportant. »

Chiang souffle à Jonathan que la meilleure méthode consiste à se départir du corps limité à trois dimensions. Il prépare aussi son pupille à découvrir le sens de valeurs plus essentielles et profondes. Cet enseignement ultime se poursuit jusqu’à la disparition du Maître.

Au fil du temps, Jonathan est surpris de penser de plus en plus régulièrement à la Terre. Il songe à transmettre sa vérité à un exclu du clan. Malgré le scepticisme de son ami Sullivan, il regagne sa terre d’origine où il fait la connaissance de Fletcher Lynd, un oiseau traité aussi sévèrement qu’il le fut à l’époque. Après une première leçon existentielle, Fletcher accepte de bénéficier de l’enseignement de ce goéland éblouissant et resplendissant de bonté.

À Fletcher qui fraie avec la perfection, s’ajoutent cinq autres élèves. Jonathan leur explique notamment qu’ils doivent se départir de tout ce qui les limite et entrave leur évolution corporelle et spirituelle.

Un mois plus tard, Jonathan estime que le moment est venu pour le petit groupe de revenir vers le clan. Bien qu’angoissés à cette idée, tous suivent Jonathan. Dès leur arrivée, l’Ancien interdit à la communauté de frayer avec l’un d’entre eux.

Malgré cette mise en garde, un nouveau cercle de goélands curieux vient écouter les théories de Jonathan, la nuit, sur la plage.  Progressivement, le nombre augmente et plus personne ne s’inquiète de se cacher.

Même Kirk Maynard, paralysé de l’aile gauche, se joint au groupe. Jonathan l’encourage à reprendre le vol. Guéri, Kirk est si heureux que ses cris de joie attroupent d’innombrables oiseaux. Jonathan en profite pour affirmer à la ronde que la loi du clan les limite et qu’il est temps qu’ils s’en départissent.

Peu après, un accident se produit : en évitant un oisillon, Fletscher s’écrase contre un rocher. Celui-ci souhaitant continuer à enseigner, Jonathan le ressuscite. Alors que la communauté juge cette action démoniaque, Fletscher et Jonathan se téléportent hors de la portée des assauts des goélands courroucés.

Jonathan jugeant Fletscher prêt à reprendre son flambeau, il migre vers un monde supérieur.

Par le biais de sa nouvelle mission, Fletscher s’engage sur la voie menant à la sagesse. Celle de la liberté que chacun porte en lui.

esse. Celle de la liberté que chacun porte en lui.

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